plaidoyer jeunes étudiantes sénégal

« L’éducation des jeunes filles,
un levier essentiel pour le développement durable »

Le Programme Jeunesse YEESO a été mis en place dans la localité de Loumbal Baladji dans la région de Matam au Sénégal. Il vise à améliorer la qualité de vie des jeunes scolarisés, notamment des filles, à travers un programme de persévérance scolaire.

Lors de l’inauguration de la case des tous-petits en février 2025, le club des jeunes filles du collège a fait un plaidoyer sur l’importance de l’éducation des filles.

Une discussion entre élèves et leur professeure lors d’un débat scolaire 

Houleye Abou Ba : Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet crucial : L’éducation des jeunes filles comme levier du développement durable. Pourquoi pensez-vous que c’est un enjeu important? 

Hawa Moussa Sow : Je pense que l’éducation des filles est essentielle, car elle permet d’assurer l’égalité des chances. Une fille instruite a plus de possibilités pour trouver un bon travail et subvenir à ses besoins. 

Oumou Youssouf Sow : C’est vrai, mais dans certains pays, les filles ne vont pas à l’école à cause des traditions ou de la pauvreté. Comment peut-on changer ça ? 

Fatoumata Diallo : Bonne question, Oumou Youssouf Sow ! Il faut d’abord sensibiliser les familles sur l’importance de l’éducation des filles et lutter contre les stéréotypes qui disent qu’une fille doit seulement s’occuper de la maison. 

Rougui Ba : Mais est-ce que l’éducation des filles est vraiment plus importante que celle des garçons ? Tout le monde devrait aller à l’école, non? 

Ramata Amadou Thiam : Justement, Rougui Ba ! Le problème, c’est que dans de nombreux endroits, les filles sont désavantagées. Elles sont plus souvent retirées de l’école pour aider à la maison ou forcées à se marier jeunes. On doit donc insister sur leur éducation pour rétablir l’équilibre. 

Aissata Ba N3 : Et puis, une fille instruite devient une femme capable de prendre de meilleures décisions pour elle-même et pour l’environnement. Une femme éduquée comprend mieux les enjeux écologiques et peut transmettre ces valeurs à ses enfants. 

Aissata Moussa Diallo : Je suis d’accord ! Dans mon village, beaucoup de filles arrêtent l’école très tôt. Mais celles qui continuent deviennent des modèles et montrent que les filles aussi peuvent réussir. 
 
Mainouma Wéllé : Oui, et ça impacte aussi l’économie ! Une fille qui fait des études peut travailler, créer des entreprises et aider au développement de son pays. Imaginez si toutes les filles allaient jusqu’au bout de leurs études: la pauvreté reculerait beaucoup plus vite. 

Penda Sow : Exactement ! Moi, je rêve de devenir médecin. Si on empêchait les filles d’étudier, il y aurait moins de docteures, d’ingénieures ou de scientifiques. Le monde a besoin de talents, peu importe le genre. 
 
Houleye Abou Ba : Vous soulevez des points très pertinents. Alors, quelles solutions proposez-vous pour garantir l’accès des filles à l’éducation? 

Hawa Moussa Sow : Il faut rendre l’école gratuite et obligatoire pour tous, surtout dans les pays où les filles sont exclues du système scolaire. 

Fatoumata Diallo : Oui, et aussi construire plus d’écoles dans les zones rurales pour éviter que les filles abandonnent faute de moyens. 

Oumou Youssouf Sow : On pourrait aussi organiser des campagnes de sensibilisation pour montrer aux parents l’importance de l’éducation des filles. 

Aissata Ba N3 : Et ne pas oublier les lois! Il faut interdire les mariages forcés et protéger le droit des filles à aller à l’école. 

Houleye Abou Ba : Très bonnes idées ! L’éducation des filles n’est pas seulement un droit, c’est un moteur du développement durable. En favorisant leur accès à l’école, nous construisons un avenir plus juste, plus prospère et plus respectueux de l’environnement. 
 
Rougui Ba : D’accord, je reconnais que j’avais sous-estimé l’impact de l’éducation des filles. Maintenant, je vois à quel point c’est crucial pour toute la société. 
 
Ramata Amadou Thiam : Alors, engageons-nous tous à défendre ce droit fondamental !  

Tous ensemble : Oui, pour une éducation égalitaire et un monde meilleur! 

Par : 
Bawu Moussa Sow (lycéenne engagée) 
Oumou Youssouf Sow (collégienne curieuse) 
Fatoumata Diallo (militante pour l’éducation des filles) 
Rougui Ba (sceptique sur l’importance de l’éducation des filles) 
Ramata Amadou Thiam (lycéenne passionnée par l’égalité des sexes) 
Aissata Ba N3 (collégienne intéressée par le développement durable) 
Aissata Moussa Diallo (collégienne issue d’un milieu rural) 
Mainouma Wéllé (collégienne préoccupée par les inégalités économiques) 
Penda Sow (collégienne rêveuse voulant devenir médecin) 
Houleye Abou Ba (Professeure, modératrice du débat) 
M. Camara (encadreur)

19 février 2025