À Vialet, la Journée internationale des droits de la femme est une occasion spéciale pour Terre Sans Frontières de rappeler aux gens de la communauté les droits essentiels des femmes et d’exiger le respect de ces derniers pour une société beaucoup plus progressiste et encline à l’égalité et à l’équité.

C’est également une possibilité offerte à tous et chacun d’exprimer clairement et sans barrières leurs pensées sur la question. 

Cette année encore, bien que dans des contextes de vie sociales et sécuritaires difficiles, l’organisme a tenu à envoyer un message fort à toute l’assistance présente à sa grande campagne annuelle lors de la journée du 8 mars 2024. L’événement parlait du devoir de conscientisation des femmes haïtiennes à l’égard de leurs droits et de la mise en pratique sans condition de leurs compétences afin qu’elles puissent prendre en charge leur destinée, leurs aspirations intellectuelles ou professionnelles pour qu’enfin puisse s’opérer cet impact positif tant prôné, que ce soit sur l’économie ou  l’amélioration de la vie sociale dans leur communauté. Pour ce faire, leurs ont été présentés avant toute chose – par le biais de scènes de théâtre jouées entre autres par les bénéficiaires du programme de l’alphabétisation – des discours, des chants et une conférence sous le thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. » Il a aussi été question des différents points et abus qui ont conduit au mouvement des luttes pour les droits de femmes et la responsabilité qui les incombe dorénavant de jouer leur rôle pour le développement de leur communauté.

Puisque c’est bien connu  qu’une femme bien imbue de ses droits ainsi que de ses devoirs en tant que citoyenne est un rempart sur lequel peut allègrement s’asseoir la société dont elle est issue.  

Ce fut donc intéressant de voir ce jour-là  l’intérêt que chacun a manifesté : homme ou femme, fille et garçon, sur la nécessité d’avoir une communauté bien plus forte en respectant le droit de chacun.