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Pour la dignité des personnes réfugiées et déplacées

Que ce soit en République démocratique du Congo par une activité d’assistance alimentaire ou des projets en soins de santé en République du Congo, les personnes réfugiées et déplacées de l’Afrique centrale sont au coeur de nos actions.

Au nord de la République du Congo, des milliers de réfugiés et de personnes déplacées vivent dans une situation de précarité insoutenable. 

Et cette réalité devient encore plus tragique lorsqu’elle est exposée aux caprices des changements climatiques. 

Sous-immunisée contre les maladies, exposée aux inondations et à la malnutrition, la population de cette région éloignée manque de ressources et d’infrastructures lorsqu’elle doit affronter de nouvelles crises. 

L’aide humanitaire telle que celle que déploie TSF représente un soutien rapide et multisectoriel qui répond à ces défis quotidiens et qui essaie d’en atténuer les conséquences. 

Les équipes sont qualifiées et prêtes à agir dans l’immédiat lorsqu’une nouvelle épidémie se manifeste. 

Les zones où TSF œuvre, enclavées dans la jungle congolaise, sont loin et difficiles d’accès, et elles représentent des conditions de travail critiques où il n’y a parfois ni électricité ni même eau potable. 

Lorsque des inondations accablent la région, « tous ces endroits-là sont sous l’eau. Ce qu’on craint pendant ces périodes, ce sont les maladies, par exemple, le choléra et les maladies vectorielles, puisque tout ce qui est sanitaire est déversé dans l’eau ; la même eau que les personnes consomment jusqu’à ce qu’elle se retire », explique le Dr Michel Wonya, chef de projet de TSF en 2024-2025. 

Les populations, déjà sous-immunisées et « où la majorité des enfants ne sont pas vaccinés », se retrouvent doublement exposées. 

Afin de garantir le succès des mandats, TSF a compris qu’il y a deux éléments essentiels. 
D’une part, il faut répondre vite pour minimiser les répercussions des crises. 

Par l’entremise de cliniques mobiles, l’équipe professionnelle procure « des prestations dans des villages éloignés où les gens n’ont pas accès aux soins de santé. [L’équipe va] passer des nuits, deux ou trois jours, et pendant ce temps-là, [elle] voit des gens en consultation, donne des médicaments, fournit des soins prénataux aux femmes enceintes et, en même temps, vaccine les enfants de moins de un an », explique le Dr Wonya. 

D’autre part, les alliances entre TSF et les communautés locales multiplient les résultats. 

Le Dr Wonya l’explique : « […] il faut s’appuyer sur des gens qui maîtrisent mieux le terrain. Quand on arrive, on s’appuie sur ce genre de personnes en leur donnant une petite formation. Et à leur tour, eux, ils vont auprès des familles, des ménages, pour sensibiliser, pour donner l’information. Une fois qu’ils ont compris, on s’assure que la population générale va suivre le mouvement. » 

Par l’entremise de relais communautaires, dont des chefs de famille et des leaders d’opinion et religieux, l’aide se propage à tous les niveaux de la population. Avec de tels réseaux, les résultats ne tardent pas à se manifester. 

« Grâce aux réunions communautaires organisées par TSF sur l’importance de la vaccination, j’ai constaté une augmentation de la couverture vaccinale dans mon aire de santé et une baisse des maladies comme les pneumonies, la diarrhée, etc. », relate Clotaire, chef de village. 

L’an dernier, le chemin de l’aide humanitaire parcouru par TSF a été rempli d’embûches. Toutefois, avec les manches relevées et beaucoup de dévotion, les équipes se sont mobilisées pour les bénéficiaires. 

Pour que d’autres enfants et leurs mères puissent recevoir des soins, aidez-nous à rester présents dès aujourd’hui