ÉDITION 2023
Cette année marque le cinquantenaire de la Journée mondiale de l’environnement, après sa création par l’Assemblée générale des Nations unies en 1972. Au cours des cinq dernières décennies, cette journée est devenue l’une des plus grandes plateformes mondiales de sensibilisation à l’environnement. Des dizaines de millions de personnes participent en ligne et en personne à des activités, des événements et des actions dans le monde entier.
Chez TSF, cela se concrétise depuis plusieurs années par des plantations d’arbres et diverses activités qui regroupent dans nos pays d’intervention nos équipes et les populations, qui s’engagent pour qu’une véritable révolution environnementale prenne racine.
En Bolivie, 25 jeunes âgés de 20 à 25 ans ont reçu une formation pour renforcer leurs connaissances sur le changement climatique et son impact sur leurs communautés. Ils ont conclu que la plantation d’arbres (espèces autochtone ou endémiques) est d’une importance primordiale pour améliorer la qualité de l’environnement, mais aussi des sols, permettant d’éviter leur érosion, d’améliorer la rétention et la recharge de l’eau et de créer des espaces de repos. Une formation complémentaire a permis de sensibiliser les jeunes aux actions et gestes nécessaires pour procéder à une bonne plantation et aux soins que nécessitent les diverses espèces. Une campagne de reboisement a ensuite été menée à Kiswaras avec des Kiswara (Buddleja coriácea), une espèce indigène, et des pruneaux (Prunus domestique). Pour ces derniers, les jeunes se sont assurés d’avoir le bon substrat, un hydrogel pour la rétention de l’humidité et des protections avec un cadre en bois et un revêtement en nylon, des actions essentielles à leur survie puisque la saison de plantation est l’hiver, une période propice au gel, aux vents forts et à la sécheresse. Chaque arbre a été nommé d’après leur planteur respectif.
En République du Congo, l’équipe de Bétou a organisé une journée de sensibilisation à la pollution plastique, en collaboration avec le comité de gestion du marché Ça-mètre de Bétou. La journée a commencé par un grand nettoyage au marché, avec balayage du hangar du marché et de ses alentours, le nettoyage des tables, le ramassage des ordures dans le caniveau situé à proximité du marché et la désinfection du marché. Une présentation a suivi pour sensibiliser les vendeurs et vendeuses aux effets néfastes de la pollution plastique, autant sur les éco-systèmes que sur la santé des humains, et expliquer le décret présidentiel limitant l’importation et l’utilisation de certains types de plastiques. L’abolition de l’utilisation de sacs plastiques a été identifiée par les participants et participantes comme étant la solution la mieux adaptée au contexte de Bétou dans de lutte contre la pollution plastique, plutôt que le recyclage qui est onéreux et pas adapté au contexte de Bétou, ou l’incinération qui produit des rejets nocifs et des gaz à effet de serre. Au terme de la présentation, les participants et participantes ont pris un temps pour réfléchir aux solutions de remplacement au sac plastique. Ils ont identifié les feuilles de marantacées communément appelées « magungu », qu’ils utilisent fréquemment pour emballer la pâte d’arachide, le pain, la tomate, le gombo, les chenilles, et le papier déjà utilisé pour emballer les aliments secs.
TSF Tanzanie s’est associé à l’organisation Hope for Tanzania pour réaliser une activité éducative de sensibilisation à l’environnement dans le village de Vumari dans le district de Same. L’activité visait à mettre de l’avant l’importance des arbres dans la lutte contre le réchauffement climatique, la conservation des sources d’eau et la fourniture de fruits à la fois pour la nutrition et comme source de revenus pour les familles. La séance éducative a été suivie par une plantation d’arbres de près de 200 arbres de différentes essences, dont des arbres fruitiers. Environ 150 villageois, des élèves des écoles voisines de Vumari. Le commissaire du district de Same, le conseiller du village, ainsi que le président du village étaient également présents à l’événement.
Dans le village de Baladji, les élèves et le corps professoral de l’école primaire et du collège n’ont pas d’ombrage pour se mettre à l’abri du soleil pendant les récréations. C’est donc avec l’objectif d’améliorer leur environnement, tout en favorisant la production de fruits dont ils pourront se régaler qu’une plantation a été organisée.
À l’école primaire, 106 arbres ont été plantés (71 arbres ombrageux et 35 arbres fruitiers) alors qu’au collège, 116 arbres ont été mis en terre (81 arbres ombrageux et 35 arbres fruitiers).
« Cette activité a aussi permis de partager des conseils sur les techniques de restauration, de réhabilitation et de préservation du couvert végétal mais surtout de favoriser la prise de conscience écologique chez les populations locales afin de lutter contre les pressions exercées sur le couvert végétal », a souligné M. Papa Latyr Sène, sergent-chef des services des Eaux et Forêts, qui a participé à la plantation. Il a aussi encouragé lesécoles àaccompagner davantage le processus en dotant les écoles de matériel de protection des plants et d’arrosage.
Au Mali, 60 plants de citronniers ont été plantés pour servir de haie vive dans un périmètre maraîcher de la commune de Kampala du cercle de Kolokani. Un bon espacement a été laissé entre chaque plant afin de permettre le renforcement de la haie par la plantation d’autres essences en hivernage. Le promoteur du périmètre maraîcher a choisi de planter des citronniers comme haie vive pour protéger les autres cultures, mais aussi pour diversifier ses revenus. Le citronnier est en effet très productif et économiquement rentable puisque la demande de citron est très forte sur le marché durant toute l’année.
En Haïti, plus précisément dans la commune de Petit-Goave, pas moins de 10,000 arbres ont été mis en terre par l’équipe de Vialet de 2021 à 2022. En 2023, l’équipe a cependant choisi de marquer la Journée mondiale de l’environnement en procédant à la plantation symbolique de quelques arbres forestiers, pour se concentrer sur la distribution de 55 chèvres aux gens de la communauté, avec l’appui du Centre de Formation et de Protection de l’Environnement (CEFOPE). Ce projet permettra aux ménages de générer des revenus et prendra de l’ampleur puisqu’ils se sont engagés à remettre à leurs voisins les chevreaux qui naîtront.
En Équateur, notre partenaire, l’Unité Éducative Fiscomisional Nuestra Señora del Carmen (UEENCAR), consacre une semaine complète à l’environnement. Le 5 juin, une action de sensibilisation a été menée dans le jardin d’apprentissage auprès des élèves, des familles et de la communauté en général pour les sensibiliser aux activités agro-écologiques menées par des personnes en situation de handicap à l’école. En parallèle, une activité sensibilisation à la culture et à la consommation de plantes médicinales a été réalisée, avec des plantes indigènes ancestrales.
Puis, 300 arbres seront plantés du 6 au 8 juin, essentiellement des orangers, des citronniers et des mandariniers. Ces espèces ont été sélectionnées en raison de leur compatibilité avec le climat et le sol, ainsi que de la facilité à en consommer les fruits. Cela permet de renforcer la sensibilisation de la communauté à l’importance de consommer des agrumes.