Améliorer la nutrition sur l’Altiplano



Lorsque Juana Mamani, une jeune Bolivienne vivant sur l’Altiplano s’est rendue chez le médecin pour un premier suivi de grossesse, ce dernier l’a tout de suite envoyée à la clinique de nutrition de TSF à Pucaraní. 

“Je ne savais pas qu’il y avait ce service. Maintenant, je vais m’assurer de mieux manger pour que mon fils naisse en bonne santé”, raconte la future maman. 

En mettant sur pied des cabinets de nutrition à Palcoco et Pucarani, TSF a ajouté un service essentiel dans une région reconnue pour ses conditions de vie difficiles. 
“Les gens commencent à découvrir le service de nutrition et les façons que nous mettons de l’avant pour les aider à améliorer leur alimentation” se réjouit la nutritionniste Lourdes Aranda Quino, tout en soulignant que c’est un travail difficile puisque la base de leur alimentation est liée à leurs us et coutumes et à leur niveau de revenu. 
 
“Et il y a une grande différence entre la théorie et la pratique. J’ai des patients diabétiques, en surpoids, souffrant de malnutrition et d’autres maladies, mais ils comprennent difficilement le lien entre leurs problèmes de santé et leur alimentation. C’est pourquoi je veux leur montrer, à travers des formations et des stages, comment avoir une alimentation plus saine et améliorer leur santé à partir des produits dont ils disposent”, explique la nutritionniste, tout en soulignant que beaucoup d’entre eux veulent et acceptent des changements. 
 
Pour Juana, ce changement va aussi se faire par un accouchement à l’hôpital plutôt qu’à la maison. “À l’hôpital, ils vont m’aider et le médecin va m’expliquer comment mieux manger et alimenter mon premier enfant”.